Jean Paré
Jacques Parizeau
Bruno-Marie Béchard
Laure Waridel
La silhouette de la montagne, visible de très loin et de presque tous les côtés, a dû guider des générations de voyageurs. Le mont Orford était, en effet, au confluent de plusieurs routes de navigation, allant du Saint-Laurent à la Nouvelle-Angleterre, en passant par la rivière Saint-François et le lac Memphrémagog, ou, au contraire, en allant vers New York, en passant par la rivière Missisquoi, puis par le lac Champlain. Les anciens colons avaient, pour leur part, surnommé la montagne «le vieil Indien»; quand son sommet commençait à blanchir, il était temps de se préparer à l'hiver.